Politique

Le LRDG se structure !

Jean-Louis Matéos, figure incontournable de la gauche radicale en Lot-et-Garonne, restructure le parti cher à son cœur.© Studio Christian

Les Municipales de 2026 approchent à grand pas.  Il est un parti, longtemps animé par Jean-Louis Matéos ancien élu local, qui semble rester bien silencieux… Le PRG47. Existe-il encore ? Questions à l’intéressé …

Qu’est devenu le Parti radical de gauche ?

Jean-Louis Matéos : Ancien adjoint radical de gauche au maire d’Agen (1989/2008), les agenais n’ignorent pas mon engagement au sein du PRG parti politique qui, lorsque j’ai adhéré (1977), portait avec force les valeurs humanistes républicaines dont la Laïcité. Mon combat de toujours ! Le Parti Radical de Gauche était présidé à ce moment-là par Michel Crépeau, député-maire de La Rochelle… Parti aujourd’hui inexistant, suite au fiasco de Guillaume Lacroix (actuel président national) lors des dernières européennes. Echec cuisant !       

Rompant avec le Parti Radical, bon nombre de militants entourés d’anciens parlementaires, tous regroupés autour de Stéphane Saint André, député du Pas-de-Calais et maire de Béthune, ont rétabli notre beau « Mouvement », à la ligne politique clairement définie, en structurant ainsi le nouveau parti LRDG (les Radicaux De Gauche) avec la laïcité au centre des débats. J’ai aussitôt adhéré !

J’ai été président du PRG47 de mars 1983 à février 2015 (date de mon accident de santé). Mon successeur, Jean -Luc Armand, maire de Cocumont, s’est essentiellement employé à promouvoir, sa « carrière politique », tout comme les membres de son équipe absorbés par le PS ou la Macronie. C’est ainsi que le PRG Lot-Garonnais s’éteignit. S’imposait à nous la création du parti LRDG, en Lot-et- Garonne … La mission m’a été confiée de réunir dès maintenant les hommes et les femmes de terrain convaincus et désireux de transmettre à nos concitoyens du département le faire-part de naissance du LRDG 47, ceci afin de valoriser une gauche laïque et républicaine, en appelant à la mobilisation allant à contre-courant de la sinistrose actuelle.

J’ai donc entamé les consultations pour la constitution du bureau fédéral.

Quels sont les axes forts de cette ligne politique dont vous parlez ?

Jean-Louis Matéos : Nous, Les Radicaux de Gauche, portons le projet d’une République laïque, démocratique et sociale plaçant le citoyen au cœur de nos actions et propositions pour une société plus juste, plus solidaire. Une société de progrès possible et partagé.

C’est la volonté de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité qui nous anime.

Pour ma part, je souhaite afficher clairement nos positions en faveur d’un projet de société progressiste, solidaire digne du 21e siècle dans le respect de chaque citoyen. Telles sont les priorités de notre mouvement radical !

Pourquoi ce mot « radical » ?

Jean-Louis Matéos : Cette question m’a souvent été posée. Si bien que, pour y répondre, mes recherches, se sont orientées vers le journal « la réforme ».  Nous y découvrons que le radicalisme se pense comme une des réponses possibles à la société industrielle émergeant mi-19e siècle en France. Alexandre Ledru-Rollin en diffuse les idées en 1841 dans son journal La Réforme.

L’idée centrale se résume ainsi : L’État doit protéger les faibles et les petits, et mettre fin aux abus du capital en rendant à la Nation les grandes richesses nationales concédées, mines, canaux ou chemins de fer. Ces idées sont considérées comme extrémistes par la société de l’époque et c’est pourquoi on les qualifie de « radicales », anglicisme que ces démocrates reprennent à leur compte puisque la loi interdit de se dire républicain.

Constatons en même temps que 180 ans après, le radicalisme reste furieusement moderne !  Il est conçu comme la garantie de la liberté et de la dignité humaine et celle de protéger de l’emprise du capitalisme !

Le parti LRDG présentera-t-il une liste aux municipales 2026, à Agen ou apportera-t-il son soutien à la liste NFP conduite par le PS ?

Jean-Louis Matéos : D’abord, nous ne pourrons être prêts que pour 2032 (sourire). Pour 2026, nous serons toutefois attentifs aux diverses démarches au sein de l’Agglomération. Ce point figurera à l’ordre du jour du premier bureau ! Le Président communiquera, quant aux soutiens. J’ajoute que nous n’avons pas de candidat dans cette équipe NFP, phagocytée par les candidats LFI.

Concernant la loi Duplomb, quelle fut la position du LRDG dès le début des débats ?

Jean-Louis Matéos : Je me souviens que dès le mois de janvier dernier, déjà, Les Radicaux de Gauche-LRDG s’inquiétaient des mauvais signaux envoyés par nos Parlementaires, notamment au sujet de l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique. Cette tendance funeste s’est malheureusement confirmée par la loi Duplomb adoptée par l’Assemblée nationale mardi 8 juillet 2025 par 316 voix et à laquelle LRDG s’est vivement opposé.

D’abord, son adoption est marquée par un déni démocratique inquiétant : alors qu’une grande partie de la société civile et aussi du monde agricole y étaient à ce moment -là opposée, tous les élus de Droite  ont réussi à éviter tout débat à l’Assemblée par le biais de la manœuvre politicienne de la motion de rejet de leur propre texte.

Cette précipitation est d’autant plus scandaleuse qu’une récente étude épidémiologique française, publiée fin 2024 et confirmée par plusieurs travaux scientifiques en 2025, établit une corrélation préoccupante entre l’exposition aux pesticides et l’incidence du cancer du pancréas. L’étude Eco-PESTIPAC, analysant plus de 134 000 cas de cancer du pancréas entre 2011 et 2021, révèle que les zones de forte incidence sont corrélées avec l’usage intensif de pesticides, notamment autour de Paris, dans le centre de la France et sur la côte méditerranéenne. Les chercheurs soulignent que l’augmentation de la prévalence de l’adénocarcinome pancréatique en Europe, qui pourrait devenir la deuxième cause de mortalité par cancer dès 2030, ne prouvent s’expliquer uniquement par les facteurs de risque traditionnels.

Le fond du texte s’avérait est encore bien plus inquiétant : facilitation des élevages à taille et méthodes industrielles, accaparement de l’eau dans des méga bassines et réintroduction de néonicotinoïdes, notamment l’acétamipride, interdit depuis 2018, dont on connaît les risques graves sur les insectes pollinisateurs et sur la santé humaine. Cette substance, selon les études récentes, s’ajoute à la liste des pesticides suspectés d’être associés à un surrisque de cancer du pancréas.

Cette loi légalisant des pesticides mortifères, organisant la privatisation des ressources en eau, s’exonérait de toutes les garanties écologiques ordinaires. Et ne constituait-elle pas « un traité de soumission » aux lobbies de l’agro-industrie ?

Défendre nos paysans, ce n’est pas remettre en cause les garde-fous environnementaux en se pliant aux injonctions de lobbies de l’agro-industrie et de syndicats libéraux représentatifs d’une partie seulement de nos agriculteurs.

Défendre nos paysans, c’est défendre leur outil de production : la terre et l’écosystème. Pas les détruire !

Défendre nos paysans, c’est leur donner les moyens, à travers notamment des prix et revenus garantis, de proposer à nos concitoyens une production de qualité.

Même d’un point de vue économique, la loi Duplomb n’avait de vision qu’à court terme. Quel en aurait-été le coût sur la santé publique, à commencer par celle des agriculteurs et agricultrices, premières victimes de ces substances toxiques ? Je rappelle que les données scientifiques récentes sur le lien entre pesticides et cancer du pancréas -pathologie dont le pronostic reste particulièrement sombre -nous alertent sur les coûts sanitaires futurs considérables.

Quel en aurait-été le coût, d’une part face au mur climatique non anticipé et d’autre part face à la destruction de la biodiversité ? Quelle image cet épisode honteux allait-il laisser sur la production agricole française, alors que nos concitoyens sont de plus en plus soucieux de la qualité et de la sécurité de leur alimentation ?

La fracturation de l’Assemblée nationale sur ce texte témoigne des divisions profondes qu’il suscite.   S‘y est ajoutée l’incroyable pétition, belle mobilisation. Portée par le sénateur Laurent Duplomb (LR)  et adoubée par la FNSEA, cette loi prétendait (je cite) « libérer » l’agriculture française mais l’enfermait en réalité dans un modèle productiviste dépassé et dangereux.

Face à l’urgence climatique, à la crise de la biodiversité et aux alertes sanitaires répétées, LRDG ne pouvait accepter cette régression. Les apiculteurs, dénonçant avec force une « situation alarmante », les associations environnementales et une partie croissante du monde agricole attendent maintenant une autre voie.

Aux cotés des dirigeants Radicaux de Gauche j’appelais nos gouvernants à revenir à une démarche de progrès pour le monde paysan et de protection de nos concitoyens. Il était temps de faire marche arrière sur ce texte mortifère et de construire une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé publique. Telle a été la position du LRDG dès le début des débats !

Quelle devrait être la position de la France dans le conflit Russie/Ukraine et les questions de défense européenne ?

Jean-Louis Matéos : « La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens. ».  Par cette phrase, Clausewitz définit bien la guerre : tenter d’obtenir par la force ce qu’on n’a pu obtenir par d’autres moyens. Cela suppose bien sûr qu’on ait des objectifs précis à réaliser, pour soi-même ou pour d’autres.

Il ne s’agit donc pas, pour un véritable chef d’Etat, d’une aventure hasardée au nom d’une abstraction en tout endroit du globe et sans critères constants mais d’un danger majeur aux conséquences dramatiques que l’on encourt parce qu’on estime que le pays peut en retirer un avantage majeur et que les chances de réussir par rapport à un objectif clairement défini, existent.

Or la logique officielle d’Emmanuel Macron ne laisse pas d’inquiéter à la lecture de ses déclarations en rapport avec la question essentielle d’une possible nucléarisation du conflit russo-ukrainien.

En octobre 2024, il déclarait « Notre doctrine [nucléaire] repose sur ce qu’on appelle les intérêts fondamentaux de la Nation, et ils sont définis de manière très claire. Ça n’est pas du tout ça qui serait en cause s’il y avait par exemple une attaque balistique nucléaire en Ukraine ou dans la région. »

En novembre 2024 (source AFP) il a en revanche jugé « tout à fait bonne » la décision des Etats-Unis d’autoriser que l’Ukraine utilise des missiles à longue portée en Russie, autrement dit qu’elle menace directement les centres vitaux russes, ouvrant ainsi la voie à une guerre totale.

Le 5 mars 2025 ( News) il qualifiait la Russie de « menace pour toute l’Europe » et son président d’impérialiste révisionniste. Il multiplie depuis les déclarations belliqueuses sans concertation préalable avec d’autres puissances. Leur seul effet réel semble être de fournir des matériels souvent déclassés ou inadaptés à l’Ukraine, au bénéfice éventuel des fournisseurs.
Il n’exclut pas maintenant que la dissuasion française, disposant de vecteurs marine intercontinentaux et exclusivement financée par les Français mais servant de facto à la protection de l’espace européen car du point de vue extérieur la menace existe déjà, puisse être formellement mise dans des conditions, bien sûr non précisées, à la disposition de « l’Europe » alias l’UE ce qui est en contradiction avec ses propres déclarations.

D’autre part, les Etats-Unis ont ouvert la voie d’un règlement de paix dans un conflit dans lequel ils sont impliqués dès l’origine et font pression à cette fin sur Kiev. Ils ont donc sacrifié leurs ambitions stratégiques à leurs intérêts économiques et sonné le glas de la vision atlantiste de la défense imposée pendant 50 ans par l’UE, laquelle critique par ailleurs les « dépenses publiques excessives » de la France donc sa défense autonome alors qu’elle lui profite, toute supériorité en guerre classique vis-à-vis de la « menace » russe étant exclue. Faut-il être dès lors plus royalistes que le roi ?

Dans ce contexte, Les Radicaux de Gauche – LRDG s’interrogent sur la politique menée par le Président à l’abri du concept flou et détestable de « domaine réservé » qui conduit à le laisser décider seul de la paix et de la guerre.

Que vont donner les entretiens TRUMP/Poutine ? LRDG exclut que dans le contexte budgétaire actuel, la France puisse mettre gratuitement et sans contrôle son potentiel de dissuasion à un groupement de pays dont beaucoup achètent américain donc sous le contrôle ultime des Etats-Unis.

Construire une défense implique de défendre des valeurs autres qu’économiques ou financières dans un cadre indéfiniment élargi et influencé par les considérations personnelles des dirigeants. Entasser du matériel dans des conditions hétérogènes, ce n’est pas préparer une bonne défense, c’est simplement permettre de bonnes affaires aux dépens d’autres priorités.
Le retour progressif au bon sens permettra d’assurer à la fois une défense solide et adaptée à toutes les circonstances envisageables et la cohérence avec les politiques sociales, environnementales, citoyennes, humaines d’une véritable Europe et ceux d’un pays-monde, le nôtre. Cessons de jouer à la roulette russe !

Quelle est la position de LRDG concernant les conflits israélo-palestiniens ?

En vérité, Les Radicaux de Gauche-LRDG sont  les premiers qui se sont exprimés très rapidement sur le conflit israélo-palestinien pour alerter sur les dérapages prévisibles des offensives de l’Etat hébreu. S’appuyant sur l’attaque terroriste menée par le Hamas du 7 octobre 2023, Israël a poursuivi sa guerre de colonisation en Palestine.

Il continue de bafouer ainsi les résolutions des Nations Unies de mars 1978, massacre de plus de 60 000 civils et s’en est pris en plus à la FINUL, force d’interposition.

La tiédeur ne peut plus être de mise…

En vérité, LRDG, ne cesse de s’exprimer, avec ce conflit assistons-nous à un crime contre l’Humanité ? Le gouvernement d’Israël dans sa communication de guerre, prétend vouloir seulement éliminer le Hezbollah et le Hamas. Il est utile de rappeler que ces mouvements doivent en partie leur existence aux gouvernements de l’état d’Israël.

La guerre de « colonisation » (comme assumé par l’un de ses ministres) qu’a lancée Netanyahou et ses crimes et exactions vis-à-vis de populations civiles sont le fait non seulement de Tsahal mais aussi des services spéciaux et des colons israéliens qui agissent en miliciens. LRDG rappelle une nouvelle fois qu’il n’accepte toujours pas qu’au nom du « droit d’Israël à se défendre » la France continue à consentir à tout cela.

En vérité, Les Radicaux de Gauche-LRDG constatent que bien des responsables politiques européens restent frileux et s’alignent sur la position des Etats-Unis. Devant les dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants privés de nourriture ou assassinés, devant leurs maisons, leurs écoles, leurs hôpitaux attaqués, brûlés, détruits devrions-nous rester là sans protester et sans s’exprimer ?

Aujourd’hui, Israël a déclaré la guerre au monde arabe, au Liban, à la Syrie et même à l’ONU en s’attaquant délibérément à la FINUL (des troupes françaises en font partie), alors que la reconnaissance de l’existence d’Israël fut portée par l’institution internationale. Le droit international est à l’évidence bafoué. Les digues s’effondrent. En vérité, Netanyahou ne veut-il pas nous entraîner vers la guerre y compris avec des pays non ennemis de la France ?

Alors que sur le sol même d’Israël, de courageux citoyens viennent de manifester leur opposition à la politique de Netanyahou, la France soutiendrait contre eux des ultras sionistes?

Non, car ne rien dire revient à regarder avec complaisance les exactions menées par ce gouvernement israélien, malheureusement sous l’influence et le contrôle de factions intégristes. C’est en être complice.

Les Radicaux De Gauche-LRDG tiennent à faire entendre, sans cesse leur voix avec fermeté et en conformité avec ses valeurs, notamment d’humanisme, de solidarité et de laïcité face à cette guerre de religion. Rester silencieux aujourd’hui serait les trahir et nous trahir nous-mêmes. Notre parti rappelle que l’escalade actuelle fait aussi le jeu de Donald Trump dont on sait ce qu’il fait craindre pour la paix, la démocratie, les libertés publiques.

Les Radicaux De Gauche-LRDG appellent le gouvernement à prendre immédiatement des mesures effectives pour stopper Netanyahou notamment : le rappel en consultation de notre ambassadeur, la suspension sine die de tout commerce d’armement ou connexe avec Israël, une déclaration de solidarité avec l’Organisation des Nations Unies et l’exigence de libre accès à Gaza et au Liban avec garantie de sécurité pour assurer la présence des médias, faciliter l’action humanitaire et s’opposer au blocus alimentaire et sanitaire qui se poursuit.

En vérité, LRDG ne cesse d’inviter les partis politiques républicains, les organisations syndicales et les associations humanitaires à faire pression, toutes ensemble, sur notre gouvernement pour obtenir la mise en œuvre de ces actions.

Dans quel événement national vous retrouvez-vous à titre personnel ?

Jean-Louis Matéos : Sans hésiter, le 14 juillet : il est pour moi tout à la fois : flamme laïque et hymne pour une République vivante, sociale et fraternelle !

Dans un contexte international où les nationalismes se renforcent, où l’économie mondiale s’enlise dans la prédation et où l’obscurantisme gangrène les débats publics, le besoin d’un projet progressiste d’envergure n’a jamais été aussi urgent. Aucune frontière ne protège plus nos sociétés de la vague brune qui gagne du terrain, depuis les quartiers populaires jusqu’aux parlements nationaux.

En France même, des voix se font entendre pour restreindre la liberté de conscience, pour remettre en cause l’enseignement laïque, pour fragiliser le service public, ce garant silencieux de la cohésion nationale. Face à ces forces, la laïcité n’est pas une option ; c’est le creuset de notre vivre-ensemble, ce pacte qui protège chacun, croyant ou non-croyant, de toute emprise idéologique. J’ai suivi avec passion les dernières célébrations du 14 juillet …. Pourquoi ?

Chants de la Marseillaise, drapeaux tricolores, les célébrations du 14 juillet…Quelle satisfaction ! Ne ravivent-elles pas l’esprit républicain ? Ce jour de fête nationale n’est pas qu’une commémoration, c’est un rendez-vous avec notre histoire, le moment où la liberté, l’égalité et la fraternité prennent chair dans les rues et dans les cœurs. Ce 14 juillet, célébrations de la République capable de tendre la main à tous ses enfants.

Une République fidèlement ancrée dans la séparation des Églises et de l’État, mais aussi profondément engagée dans la justice sociale : c’est là notre boussole, celle DRDG. Dans les territoires ruraux comme dans les métropoles, les habitants aspirent à la dignité du travail, à l’accès équitable aux soins et à l’éducation, à un environnement préservé. Nous devons porter ce désir de progrès pour rendre effective la promesse républicaine.

Pour regagner la confiance des Françaises et des Français, notamment des classes populaires, il nous faut un projet qui réponde aux cris d’alarme de nos hôpitaux saturés, de nos écoles malmenées, de nos industries délocalisées. Un projet où l’écologie ne soit pas un fardeau, mais une source d’émancipation pour toutes et tous : rénovation des logements populaires, transports publics gratuits en milieu rural, soutien résolu aux filières sobres en carbone…

C’est l’heure de la responsabilité des radicaux de gauche et le temps presse ! C’était le cas face aux lois Duplomb et consorts, et encore face à la régression sociale, face aux meurtres dans les lieux de culte, face aux tentatives de mise au pas de la culture etc. Le sursaut collectif ne se décrète pas : il se construit, étape après étape, avec les citoyennes et les citoyens, dans la clarté, l’engagement et le travail.

LRDG-Les Radicaux De Gauche, nous sommes prêts : nous portons nos valeurs avec constance, nous portons notre voix partout où nous pouvons la faire entendre, nous portons nos propositions avec détermination :

  • renforcer le socle social (santé, éducation, protection sociale) ;
  • affirmer une écologie sociale et solidaire, notamment fondée sur la rénovation des logements, la gratuité des transports en zones fragiles et le soutien aux filières responsables ;
  • réaffirmer le pacte républicain (la laïcité, la liberté d’expression et l’égalité des droits comme rempart aux dérives populistes).

LRDG propose à nos concitoyens ses capacités d’action et d’inspiration dans une France où chaque individu trouve sa place sans renoncer à sa différence, une République qui défend la science contre l’obscurantisme, l’esprit critique contre la peur, la solidarité contre l’indifférence !

Vive la République vivante, sociale et fraternelle !

Véronique David

Journaliste
Après un diplôme de psychologie et un DU de Japonais, j’ai préparé un diplôme de Naturopathie-homéopathie avec la Faculté Libre de Médecine Naturelle et d’Ethnomédecine de Paris XV ainsi qu’une formation de correctrice avec le Centre d’Écriture et de Communication de Paris V qui m’a aussi formée aux techniques journalistiques. Dans le même temps, j’ai rédigé des articles pour différents journaux et administrations (Courrier Français, Petit Bleu/La Dépêche, Le Petit Journal 47, 47 Infos, Mairie d'Agen, Conseil départemental de Lot-et-Garonne, Actif Formation...). J’ai aussi travaillé au sein de divers organismes (Caf, Pôle Emploi, ODAC, MEDEF, ENAP…) dans le domaine du secrétariat et préparé une formation de praticienne en coaching de Vie. Dans un tout autre domaine, je suis officier de réserve citoyenne dans l’Armée de Terre depuis une dizaine d’années. J’ai appris au fil du temps que « toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons » (Paulo Coelho). Rêvons en grand, soyons audacieux et bâtissons l’impossible !

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