Culture / Loisirs

« De Rubens à Rembrandt : l’effervescence du foyer flamand au XVIIᵉ siècle »

Portrait d’Inigo Jones, architecte anglais, par Antoon Van Dyck, XVIIᵉ siècle. © Musée des Beaux-Arts d’Agen

Conférence d’Arimage

La deuxième conférence d’un cycle consacré à l’histoire de l’Art en Europe au XVIIᵉ siècle intitulée « De Rubens à Rembrandt : l’effervescence du foyer flamand au XVIIᵉ siècle » sera présentée par Adrien Enfedaque, conservateur du musée des Beaux-Arts d’Agen, samedi 24 juin à 14 h 30, salle des Illustres de la mairie d’Agen.

Berceau au XVe siècle d’une autre forme de Renaissance, ancrée dans l’observation minutieuse de la nature et à l’initiative de l’apparition de nouveaux genres en peinture, les Flandres attirent et influencent les artistes de toute l’Europe, à l’instar de la péninsule italienne. Traversé par les conflits religieux, en proie à des soulèvements à partir du nord, le territoire, rattaché à la couronne espagnole, se divise avec la constitution de la république des Provinces-Unies, reconnue définitivement en 1648 avec le traité de Münster. Pays-Bas du Sud (l’équivalent de la Belgique actuelle) et du Nord (notre Hollande) développent chacun des singularités culturelles et une conception différente de l’œuvre d’art, connaissant au XVIIe siècle alors leur âge d’or.
Comptant certains des centres les plus actifs de la Contre-réforme (Bruxelles, Anvers), les Flandres favorisent un art sensible et démonstratif, dont le héraut, Paul-Pierre Rubens, est reconnu de son vivant dans toutes les cours d’Europe. Avec l’accalmie qui succède aux troubles du XVIe siècle, surgit une profusion d’images de la joie de vivre qui caractérisera pour longtemps l’art flamand de l’époque. Le terrain est propice à l’éclosion du baroque sous l’impulsion du clergé. Profitant surtout de leurs avantages maritimes, les Provinces-Unies s’assurent une puissance économique qui concurrence les empires coloniaux espagnol, portugais et anglais, adossée à l’essor des banques et d’une extraordinaire activité universitaire. Elles opposent à Rubens l’art introspectif de Rembrandt, autour duquel gravite une pléiade d’artistes de génie qui vont mener joyeusement une révolution de la peinture et dont certaines productions marquent encore durablement les esprits, telles les œuvres, récemment redécouvertes, de Vermeer.

Tarifs : 7 € pour les adhérents / 10 € pour les non-adhérents / 3€ pour les étudiants.

 

Véronique David

Journaliste
Après un diplôme de psychologie et un DU de Japonais, j’ai préparé un diplôme de Naturopathie-homéopathie avec la faculté Libre de Médecine Naturelle et d’Ethnomédecine de Paris XV ainsi qu’une formation de correctrice avec le Centre d’Écriture et de Communication de Paris V qui m’a aussi formée aux techniques journalistiques. Dans le même temps, j’ai rédigé des articles pour différents journaux et administrations (Mairie d'Agen, Conseil départemental de Lot-et-Garonne, Actif Formation...). J’ai aussi travaillé au sein de divers organismes (Caf, Pôle Emploi, ODAC, MEDEF, ENAP…) dans le domaine du secrétariat et préparé une formation de praticienne en coaching de Vie. Dans un tout autre domaine, je suis officier de réserve citoyenne dans l’Armée de Terre depuis une dizaine d’années. J’ai appris au fil du temps que « toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons » (Paulo Coelho). Rêvons en grand, soyons audacieux et bâtissons l’impossible !

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