Culture / Loisirs

Terrrriiiifiant !

Le spectacle des otaries affichait complet ! © Véronique David

Parc Walygator Sud-Ouest

Walloween a refermé ses portes horrifiques, mais aura comblé d’horreur des milliers de visiteurs friands de frayeurs pour le pire et rien que pour le pire !

Horreur, malheur !! Étrangement, ces deux mots ont comblé de bonheur les amateurs de frissons. « Ames sensibles, ne pas s’abstenir », tel était le mot d’ordre, à l’exception des plus jeunes qui pouvaient arborer un badge anti-monstre, distribué gratuitement à l’entrée du parc pour éloigner les effroyables créatures comme des loups-garous, des sorcières, des zombies… Au détour d’une allée, vous pouviez, pour votre plus grand malheur, croiser Leatherface et son effroyable tronçonneuse, Ghostface avec sa cape noire et son masque blanc, Michael Myers et son inséparable couteau de cuisine, Jason Voorhees et son masque de hockey, Ça, le clown sanguinaire… des personnages hautement… infréquentables !

L’une des étranges créatures que les visiteurs pouvaient croiser en déambulant dans les allées. © Véronique David

Les visiteurs ensorcelés

Mais la star incontestée du parc reste le légendaire sorcier qui revient chaque année à Walygator :* « pendant cette période, explique-t-il, je passe inaperçu en costume, je me fonds dans la masse.  Ma maison en pain d’épice et sucreries attire les enfants. Quelle bonne idée ai-je eue, non ? Les gens pensent que je suis un grand sorcier et que je fabrique différentes potions avec mes épices, insectes et sortilèges… Mais ils se trompent. Vicieux et rusé que je suis, je me sers des enfants pour créer une sauce que je badigeonnerai sur eux pour les manger » ! Inutile de lui souhaiter, à celui-là, une bonne dégustation, car il n’existe qu’une seule alternative : prendre les jambes à son coup et courir… courir… courir…

Petit détour par le « Simetierre » du parc, version Stephen King ! © Véronique David

Au pays des revenants…

Tiens, on aperçoit au loin une petite maison qui pourrait peut-être nous abriter pour la nuit. On entend parfois des cris et des bruits étranges, dit-on. Personne n’a jamais vu ses habitants. Alors, on pousse la porte et on entre… Mais qui peut donc bien y résider ? L’un des hôtes de la demeure s’est confié :* « Je suis une âme perdue, demeurant au Château du parc dans les années 1920, confie l’un des hôtes. J’étais l’un des majordomes de la Duchesse de Caudouin. J’ai beaucoup de mal à me séparer du château et de son grand parc calme où j’aimais tant discuter avec les jardiniers, me balader dans les sous-bois, cueillir des champignons et autres framboises sauvages. Aujourd’hui, ce n’est que bruit d’attractions et d’enfants qui hurlent. Avec les autres âmes errantes, nous comptons faire peur aux plus courageux et ainsi tenter de récupérer le contrôle du parc » !  Et puis, il y eut des lieux inquiétants à visiter comme le fameux « Simetierre » (faut-il y voir un clin d’œil au film culte de Stephen King ?) ou cet asile (la nouvelle attraction « Terreur à l’asile ») dont une patiente a osé délivrer un témoignage terrifiant :* « Je suis rentrée ici suite à mon burn-out professionnel. Je pensais qu’en étant dans un asile proche d’un parc d’attractions, je remonterais la pente avec la joie de vivre des gens venant s’amuser. Mais c’était sans savoir que les médecins de cet asile faisaient des expériences (in) humaines sur nos corps. Nous sommes des cobayes. Ici, ils nous tiennent comme prisonniers où il nous est impossible de sortir. On demande seulement de l’aide aux gens qui viennent nous rendre visite, mais notre folie les fait fuir… Aidez-nous ! »

Ces pirates ne seraient-ils pas restés un petit peu trop au soleil…? © Véronique David

 

Les coulrophobes (personnes ayant peur des clowns) ont soigneusement évité le « Horror circus » (seconde nouvelle attraction) ses clowns diaboliques et ses labyrinthes, préférant se perdre dans le Labyrinthe de Paille » avec ses citrouilles magiques (qui ne se sont pas transformées pour autant en carrosse !). Nul doute que Walloween laissera une empreinte indélébile terrifiante dans le cœur des aventuriers de l’horreur !

*Sources : https://www.facebook.com/walygatorparc/?locale=fr_FR

Véronique David

Journaliste
Après un diplôme de psychologie et un DU de Japonais, j’ai préparé un diplôme de Naturopathie-homéopathie avec la faculté Libre de Médecine Naturelle et d’Ethnomédecine de Paris XV ainsi qu’une formation de correctrice avec le Centre d’Écriture et de Communication de Paris V qui m’a aussi formée aux techniques journalistiques. Dans le même temps, j’ai rédigé des articles pour différents journaux et administrations (Mairie d'Agen, Conseil départemental de Lot-et-Garonne, Actif Formation...). J’ai aussi travaillé au sein de divers organismes (Caf, Pôle Emploi, ODAC, MEDEF, ENAP…) dans le domaine du secrétariat et préparé une formation de praticienne en coaching de Vie. Dans un tout autre domaine, je suis officier de réserve citoyenne dans l’Armée de Terre depuis une dizaine d’années. J’ai appris au fil du temps que « toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons » (Paulo Coelho). Rêvons en grand, soyons audacieux et bâtissons l’impossible !

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