Vernissage de l’exposition « L’Art s’expose dans le centre-ville – œuvres monumentales de Charles Stratos »
Myriam et Didier Peslier, gérants de la Galerie Graal, ont accueilli les visiteurs le 9 juin dernier en présence de Clémence Brandolin-Robert, première adjointe au Maire, Marie-Claude Iachemet, adjointe à la culture, Nina Mercier de Sainte-Croix, directrice de l’Action culturelle et de l’artiste Charles Stratos pour présenter l’exposition « l’Art s’expose en centre-ville – œuvres monumentales de Charles Stratos », à découvrir jusqu’au 7 octobre prochain.
En matière d’émotions, Charles Stratos est une valeur sûre. Il suffit, pour s’en convaincre, de se remémorer l’inauguration de la deuxième tranche de piétonisation du boulevard de la République d’Agen qui avait mis en lumière, en 2017, une première exposition de l’artiste. « Mon travail consiste à faire parler ma sensibilité, a confié Charles Stratos, chercher à transmettre des valeurs universelles qui incarnent l’essence même de notre humanité. » « L’objectif de cette exposition est d’amener les gens en centre-ville et c’est une manière aussi de toucher le public qui ne rentre jamais dans une galerie d’art » explique Marie-Claude Iachemet.
11 œuvres monumentales* subliment le cœur urbain agenais
Charles Stratos tisse un lien « Fusionnel » (place du Pin) avec ses personnages pour célébrer « La vie » (Galerie Graal), trinquer à « Nos amours » (place Castex) avant de se lancer dans un « Tango » (boulevard Carnot) entre « Douceur et tendresse » (Place du Poids de la ville). « Les fleurs » (Gare SNCF) de la vie s’épanouissent dans le jardin affectif emprunté par « La mère et ses enfants (place Foch). Puis loin, joue « La violoncelliste » (place des Laitiers). « Merci chérie » murmure cette autre œuvre (rue Moncorny). « La « Mélomanie » (boulevard de la République » entraîne toujours un « Moment d’émotion » (place Jasmin). Même en inox, la tendresse courbée et poétique de l’artiste grec emprunte le chemin du cœur des passants à travers ses personnages si attachants aux gestes caressants et aux regards doux, célébrant la famille, la tendresse, la sérénité, l’amour, le bonheur, la pureté, l’innocence, nouant un lien précieux avec la nature et cajolant notre âme d’enfant. « Je joue de la guitare, mais je suis frustrée de ne pas avoir fait de la musique, avoue l’artiste, même si j’ai pris des cours jusqu’à l’âge de 16 ans. Le violoncelle (présent dans certaines œuvres) est le seul instrument qui ressemble à la voix de l’homme et de la femme ».
Cathy Judit, professeure d’éducation musicale au collège Ducos du Hauron a offert au public une parenthèse musicale dans le hall d’entrée de la galerie Graal en compagnie d’élèves de la classe CHAM (Classe à Horaires Aménagés Musicale) : Dalva, Lilya, Dinh, Aïda, Louise et Jean-Rayan ont livré sans fausse note des prestations colorées de haute envolée musicale pour honorer l’artiste et ses œuvres. Charles Stratos, accompagné par les élus, les galiéristes et son épouse, est parti ensuite à la découverte de ses œuvres, berçant les cœurs et les âmes assaillies par les épreuves de la vie et rafraîchissantes d’Espoir…
*Un QR code apposé sur chaque statue permet aux passants de découvrir l’histoire de l’œuvre.